Carnet de Voyage II- Istanbul


Stationner dans le détroit du Bosphore en Ferry.
Entre l'Asie et l'Occident mais Istanbul des deux côtés.

Et voir des dauphins dans le port. C'est bête hein, mais sur le coup, ça fait rêve de gamine.
Une fois de l'autre côté, tout est pareil. La partie asiatique ressemble à celle 'occidentale' mais pourtant... Un petit quelque chose ne semble pas identique.

Et puis se mêler aux touristes.
Tokapi, Sainte-Sophie et le Mosquée Bleue n'attendaient que nous.

Se perdre dans les méandres des transports en commun. Rater la bifurcation en sortant du funiculaire et se retrouver dans le métro et non sur les quais du tram. Le retour se fera en taxi.

De ces trois monuments, il ne me reste que des impressions ou des détails précis.
Les contours flous et certains recoins des intérieurs nets.
Istanbul étant une ville de décor de cinéma.

Du Palais de Tokapi, ne me reste que mon errance dans le Harem. Tout droit sorti d'un livre des Milles et Une Nuit. Seulement des couleurs. Tout est flou. En en sortant, j'ai eu l'impression de me réveiller. Avec quelques traces dans mon appareil photo.
Et celles qui ont réellement habité ici?...
Quelles odeurs y régnaient-il? Y avait-il du bruit? Que faisaient-elle réellement de leur journée?


J'aime observer les autres personnes qui découvrent le lieux en même temps que moi.
Et ce tissu rose autour de la femme m'a intrigué.
Enfin, elle sembla intrigué par autre chose...

Libellés :

Carnet de Voyage I - Istanbul

On peut juste dire que je suis tombée amoureuse de la ville.
Istanbul.
Mais pas un coup de foudre. Loin de là. Il m'a fallu quelques jours pour l'apprivoiser.

A l'aéroport d'Istanbul, on atterrit sur l'eau. Enfin, jusqu'à ce que l'avion tourne de bord et prenne le chemin du tarmac, au tout dernier moment. De toute façon, le notre a atterrit sur une seule roue.
Un jour, je vous raconterai à quel point j'aime prendre l'avion.

L'arrivée fut sportive.
500 personnes devant nous à la douane de l'aéroport. Une température extérieure de plus d'un milliers de degrés. Et un taxi roulant en ville à 140 kilomètres heures. (Avis au lectorat, seulement un seul de ces trois chiffres est vrai, sauras-tu le retrouver?)

La première traversée de la ville fut donc (trop) rapide.
A l'arrivée, une ville vous semble toujours extrêmement complexe. Les paysages s'enchainent sans raison, sans liaison aucune. Les quartiers semblent avoir été posé aléatoirement. Et aucun moyen de vous y retrouver. Le paysage n'a aucune logique, et encore plus dans une ville comme Istanbul.
Vous vous émerveillez alors devant des détails, l'ensemble restant incompréhensible. Pour ma part, ce fut un blocage sur une sorte de petit personnage mi-patate, mi-dinosaure, répondant au doux nom de Turkcell, emblème de l'Orange des téléphones portables turques. Truc qu'on croise à tous les coins de rue ("Reeeeegarrrde, ils font même des casquettes avec ces antennes!!")


Les valises posées, une exploration des environs s'imposait. Le quartier de Taksim. Une exploration en rond. A chaque fois un rond plus grand.
Mais pas besoin de grandes investigations pour se rendre qu'il s'agit là d'un des quartiers branchés et grandement fréquentés d'Istanbul.
Il a donc abrité la plupart de nos moments shoppings surréalistes. Des magasins remplis de vendeurs hommes, ouvert tard dans la nuit.
Oui, j'aime acheter une paire de chaussures à plus de 11 heures du soir, escortée par 5 vendeurs qui me les apporte jusqu'à la caisse dans un magasin sur 4 étages!

Car les soirs, dans les rues d'Istanbul, et surtout de Taksim, le 21 juin, c'est tous les jours. Une foule et une impression constante de marcher en contre sens. Et la nuit, les ruelles perpendiculaires se chargent en table et chaque bar sort son orchestre. Aucun complexe pour les turcs de danser dans la rue. Les grands standards sont repris à grands cris.

Il est de ces ambiances dans lesquelles on se sent tout de suite bien. Aucun jugement. Aucune quelconque retenue nécessaire. Les tables sont serrées. Tout le monde parle avec tout le monde. Dans toutes les langues, on échange sur tout et n'importe et quoi. Un réel sentiment de liberté.

A 3 heures du matin, faire un bout de chemin, traverser les petites ruelles couvertes en compagnie d'une mexicaine, une hollandaise, un irakien, un californien et trois turques.
Le temps s'arrête.


Une fois de retour. Le paysage du balcon vous souffle d'un coup. Surtout de nuit. Une vue sur l'Orient
De l'autre côté, l'Asie.
Et un pont surréaliste pour relier les deux.




(suite demain...)

Libellés :

"C'est la destination qui nous choisit, et pas l'inverse"

Je reviens. Oui, oui je sais je vous l'ai déjà dit. Mais c'est vraiment vrai.

Je digère mon retour (et souffre des 24° en moins) avec l'aide entre autres de Michel ONFRAY et sa "Théorie du Voyage".
Ce livre est hypnotique. Il emmène réellement en voyage et réussit à mettre des mots sur des ressentis et des sentiments que tout voyageur connait. C'est magique parfois.
Et y retrouver des impressions venues de pays connus:
La place de Cluj en Roumanie aux odeurs de tilleul.
Etre entre l'Orient et l'Occident en stationnant dans le détroit du Bosphore.

Ca m'inspire pour mon blabla de Carnet de Voyage. Oui, lui aussi, il arrive bientôt. Et ça aussi je l'ai déjà dit auparavant.

Mais pour l'instant, je suis dans un petit nid douillet près de la frontière suisse. Avec Mon Charmant Jeune Homme.
Et je ne me lasserai jamais de déambuler dans les rues de Genève.
Alors je savoure (pour) l'instant.

Mais je vous promets tout ça pour la fin de la semaine (de toutes façons après Internet disparait à nouveau!)