"Breathe In" qu'ils chantent

J'ai recommencé à courir partout et dans tous les sens.
Vous savez comme j'aime ça. Bien qu'en ce moment, un vélo ne serait pas de trop.
C'est bête, hein? Mais sans ça j'ai l'impression de perdre mon temps. De totalement le gaspiller si les choses ne vont pas vite.
Je déteste le vide et l'immobilisme. A croire que ça me fait peur.

Pour me retrouver ces prochains jours, quelques pistes pour les plus tenaces.

Chez P. ou chez R. pour l'association. On bosse, on bosse.
Je vous ai dit que j'étais la secrétaire maintenant?
Ce qui ne me prive donc pas des blagues de mes charmants collègues masculins.
Hier, deux heures, à 4, à écrire une lettre afin de définir notre 'projet rédactionnel' de cette année. En nous gavant de chips aux crevettes et de compote.
En gros ça donne un truc du genre : "la nouvelle équipe souhaite apporter plus de professionnalisme dans son travail tout en gardant le regard jeune, créatif et alternatif de ses débuts."
On sait, c'est pompeux.

Sinon, pendant la période des NJP. Devant un ordinateur, encore, ou des concerts. Je viens d'avoir mon poste de bénévole. Enfin je l'aurai eu avant si les mails ne s'étaient pas directement glissé dans les 'courriers indésirables'.
Je vais donc bosser au service Presse et Communication. Si c'est pas tout bien trouvé pour moi ça!

Et à partir de lundi, à la fac quand même. Il serait tant de s'y remettre. La réunion d'informations de lundi a été plein de promesses et de pression à venir. J'ai essayé de jouer ma sociale aussi.
Et puis la logique de la fac encore : j'ai un cours de photo ... à la fac de droit.

Enfin, si vous voulez me faire coucou (je n'en doute pas une seule seconde, bien sur). Je suis apparemment toute la journée de demain derrière le stand de la librairie La Queste au Livre Sur La Place toute la journée. Pas de celle qui fait des petites signatures bien sur, de celle qui vous fait des grands sourires pour que vous achetiez un livre à cet auteur croate inconnu.

Donc, du côté 'boulot' tout va bien.
Mais tout les domaines ne peuvent pas aller bien en même temps, c'est bien connu.
Gnarf.

Libellés :

Carnet de Voyage V - Bodrum / Yalikavak


Les jours à Bodrum ont surtout été des nuits.
La ville ne se réveille de toute façon pas avant 16h.
Et la journée, nous faisions les lézards au soleil. Et les heures passaient étrangement vite.

Le jour, des odeurs d'été. Un mélange de sel, crème solaire et des fleurs qui bordaient le chemin.
Se faire chouchouter. Comme deux vraies filles.
Un décor incroyable aux airs de Grèce.
Et plus de 153 marches à monter tous les jours.
De quoi improviser des séances photos.

La nuit, des boissons qui piquent la bouche et montent à la tête. Un mal de pieds à force de piétiner en musique. Et des mini-bus nous berçant sur la route du retour.
Il n'y a qu'en Turquie que les vigiles vous font des câlins en vous voyant arriver.

Et re-découvrir la ville de nuit en moto vers 2 heures du matin.


Je vous laisse avec quelques instantanés.

Libellés :

L'eau de Jude

Qu'est-ce que c'est beau la publicité et le monde de la mode!

Un tour chez Séphora, un pschiit-pschiit de Dior Homme Sport sur un bout de carton.
Et hop!
Vous avez un Jude Law dans votre sac!

Libellés :

Carnet de Voyage IV- Istanbul


Les yeux de M. pour commencer ce dernier article sur Istanbul. (il en restera encore un sur Bodrum après celui-là)
Oui, je sais ces yeux, on les voit beaucoup. Et alors?...

Dernier jour d'errance à Istanbul. Je parle d'errance vu que le dernier jour, nous nous n'étions fixées aucun but. Juste envie de découvrir la ville. Et avec un peu de chance, des ces quartiers avec moins de touristes.
Et on a plutôt réussi il me semble.
De ces quartiers animés où tout se superpose. Les gens, les voitures, les taxi, les trams, les trottoirs et la route. L'effervescence des grandes villes.
L'air lourd vient se mélanger aux pots d'échappements mais avec une chaleur différente d'une ville comme Paris par exemple.
Les gens se regardent, se sourient. Une très grande ville découpée en tout petits quartiers en fin de compte.


Et puis le dernier soir. La même errance. Marcher dans une ville la nuit.
Tout semblait encore plus magique. Comme si certains éclairage vous rappelez qu'au fond, il s'agit d'une ville sortie des Milles et Une Nuit.

Le long de la mer, un kilomètre de cafés en plein air s'ouvre à nous. Il ne nous a pas fallu longtemps pour penser que ces énormes poufs flashy pourraient très bien nous accueillir. Un tçay (thé turc) et un nargilé plus tard, nous voila en train de scruter la population et l'ambiance autour de nous.
Il s'agit vraiment d'un véritable lieu de rencontre. Tout âges confondus. De ces 3 hommes âgés, une pipe à eau chacun disputant une partie de backgammon et semblent être là depuis des heures, au cadre accroché à son portable.

Et puis nous voila repartie dans Istanbul. Avant de prendre l'avion le lendemain direction Bodrum.
Sans oublier que c'est encore plus photogénique une ville la nuit.



Bonus track, involontaire

Le lendemain, un taxi nous fit traverser, à l'allure normale turque, la ville dans l'autre sens. Et cette fois-ci, les quartiers semblèrent organisés, d'une grande cohérence. Il n'en n'aurai pas pu être autrement finalement.
Arrivée dans l'après-midi au comptoir de la compagnie aérienne.La serviette de plage presque déjà autour du coup et la crème solaire dans une main.
Grand sourire à la gentille dadame habillée tout en bleu. Mais elle ne nous le rend pas. Nous dévisage plutôt.
"Vous êtes surs d'être sur le vol?" Nous confirmons de nouveau de toutes nos dents en lui tendant nos papiers d'internet.
Un grand sourire sadique illumine alors le visage de la dadame en bleu qui nous parut tout d'un coup beaucoup moins sympathique.
"But it's tomorrow!" (oui pour cette phrase, je trouve que la version originale a plus d'impact!)
Décrépitude totale. Effectivement, la date n'est pas la bonne.
Dans une euphorie trop précipitée, nous n'avions pas vérifié le jour. Et plus de place dans un quelconque avion pour le jour même.
Et hop, nous voila repartis dans l'autre sens. Et hop, encore un petit coup de taxi à vomir. Et hop, retour à l'appartement.

Une consolation a alors été nécessaire.
Gavées d'énormes gateaux à la créme et d'un macchiato Caramel!
Pour nous consoler encore un peu, la lumière du lieu a été très propice à une série de photos...
(vous pourrez admirer pour le peine, un magnifique mouvement très l'Oréal de ma chevelure)


Le lendemain, après 5 vérifications de nos billets, nos pieds ont quitté le sol occidental pour quelques temps au profit de celui asiatique.

Direction Bodrum...

Libellés :