[ pause cinématographique ]

Oui, c'était la fête de la musique et moi je parle de cinéma, mais c'est parfois sympa de faire les choses à l'envers...

Paris je t'aime
Un film choral

Pendre pied dans 'Paris je t'aime', c'est jongler avec des chiffres et des noms, entrer dans le tourbillon. Le mot de passe, c'est le mouvement. On se promène, on tourne. A chaque nouveau court-métrage, un nouveau tour de manège. Il y a des tours qu'on préfère, d'autres qui nous donne plus le tournis que d'autres ou encore certains dont on se souviendra mieux.

Des fois le manège tourne tellement vite que l'on ne peut distinguer le décor autour: tantôt la ville est là, tantôt elle s'efface.

Et puis, il parait que Paris c'est la ville de l'amour (il parait...) mais ici, il y en a autant de genres différents que les histoires sont traitées dans des genres différents.
Certains pensent que ce film est d'abord une histoire d'amour avec le cinéma. Je ne peux qu'être d'accord.

Les court-métrages c'est toujours fragile. On se demande comment le cinéaste va pouvoir s'en sortir, comment il va pouvoir nous surprendre à la fin. Voir les cinéastes à l'oeuvre en un temps éclair, c'est presque les redécouvrir.

Chacun ressort avec son film, ses décors, ses histoires, ses réalisateurs.

Moi, mon film s'est fait avec Gurinder Chadha, une histoire de cheveux quotidienne mais ici poétique sur le Quai de la Seine,

alors que dans une imprimerie du Marais, Gus Van Sant observait un jeune homme nerveux draguant un autre.

A la Bastille, un homme réapprend à faire la cour à sa femme, malade, grâce à Isabel Coixtet alors qu'un américain apprend l'humour, pour garder sa femme, sur la tombe d'Oscar Wilde au Père Lachaise, dans la tête de Wes Craven.
Tandis qu'au quartier de la Madeleine de Vincenzo Natali, une histoire d'amour vampiresque se refait, au faubourg Saint-Denis de Tom Wyker, le temps se gèle.


Enfin dans le 14e, une amie d'Alexander Payne tombe amoureuse de Paris.


Chacun son film, à vous le votre...

Libellés :

"Message in a bottle" qu'il disait


Il y a des articles que je voudrais faire. De ceux que j'ai déjà retourné dans ma tête sous toutes les formes les nuits où mes draps me serraient trop forts.
Si je devais l'écrire cet article, je n'aurai même plus besoin de réfléchir.

Mais finalement je le garde pour les jours où il se fera trop présent.
En attendant, je râle, je me plains.
Mais en attendant je l'ai envoyé ce message.
Parce qu'il parait qu'on les fête aujourd'hui. Les pères. Je voudrais mieux le connaitre. J'en ai marre de rire nerveusement lorsque je vois sur des affiches de cinéma cet acteur qui lui ressemble. J'ai redécouvert ses petits bouts de jeunesse grâce à toutes ces vieilles photos. Il me ressemble.

Une nouvelle bannière. Une photo pas si anodine que ça, que j'aime particulièrement.

Et voila pourquoi je ne voulais pas le faire cet article.

Je vais bien. La chaleur moite est là, le seul courant d'air de la pièce s'engouffre sur mon épaule, ça sent la pluie, les jours se rallongent, Arthur H a une voix magnifique et j'attend impatiemment les jours à venir.

Avec Claire (si indispensable), nous avons retrouvé les joies de la place Stan' le soir et bientôt Paris nous acceuillera à nouveau.

"c'est peut-être parce que c'est rare que c'est mieux"

Paris vu par Jean-Philippe Charbonnier

Libellés :