C'est presque comme du karaoké, j'voudrais les répéter après...


On m'a dit plein de trucs aujourd'hui.

V., pour qui j'ai rédigé des ébauches et à qui j'ai corrigé les fautes de lettres de motivation et autres blabla-pseudo-professionnels, m'a demandé "Mais où as tu appris à écrire comme ça? J'voudrais bien savoir moi aussi!"
J'ai été flattée mais je n'ai pas pu lui répondre. Où j'ai appris? Je ne sais. Ses lettres me semblaient faciles à rédiger. V. je commence à la connaître. Je sais ce qu'elle veut, ses ambitions, son caractère. Les mots arrivaient tous seuls et tombaient bien sur la page
Mais mes lettres par contre, celles qui parlent de moi, sont remplies de mots qui me semblent plus faibles.

A table, alors qu'on parlait des concours de journalisme, concours que je ne passerai que l'année prochaine, Y. a déclaré avec conviction : "D'façon, tu ne peux pas, ne pas les avoir. Toi tu les auras!"
J'ai été flattée et je n'avais plus rien à dire. C'était de la pure conviction spontanée. Ca m'a impressionné qu'il en soit si sur. Lui qui a passé le concours.

Lors d'une chouette rencontre, une certaine Marie m'a parlé de mon rapport aux vêtements. Bien que j'ai eu l'impression de ne pas arrêter de parler de moi alors que j'aurai eu tout un tas de trucs à lui demander, elle m'a sorti une "vérité" qui m'avait échappé : "En fait, avec les fringues, t'as un rapport presque artistique"
C'est bête, j'y avais jamais pensé. Et c'est vrai, y'a de ça. Pas forcément dans ma façon de m'habiller (en fait même pas du tout). Dans cette culture du fringue qui vient de loin seulement accroché chez moi, dans la photo de mode...


C'est étrange ce genre de propos.
Et c'est génial à la fois.
Parce que je ne serai pas la première à dire que c'est grâce aux regards des autres que parfois ça fait tilt.

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How long?

Aujourd'hui j'ai eu envie d'écrire. Pour ne pas dire grand chose en fait. Même rien de particulier.

Juste que cette petite zone d'écriture cultivée me manque. Que de me donner du mal pour réaliser un truc me semble important en ce moment.

Peut-être à cause de cette période d'inactivité de ces derniers temps. Où, je l'avoue, j'ai pas foutu grand chose de mes dix doigts. Où mon moral a forcément suivi.
Ca doit être alors une recherche de nouveau départ. Un nouveau départ en revenant sur d'anciennes terres, mais avec quelques idées nouvelles quand même.

Bob Dylan chante dans mes oreilles et j'ai envie de voyages, de rencontres et de trucs inattendus. Au final, ça dépend que de moi car tout n'arrive pas tout seul.

On est passé à Tom McRae (c'est quand qu'il nous fait un nouveau CD celui-là d'ailleurs?) et je me dis qu'il est temps de prendre les choses en main.
J'ai écris cette année bien sur. Sur des sujets qui ne me fascinaient pas forcément d'ailleurs. Mais jamais avec cette liberté. J'ai écris cette année et je me suis rendu compte du plaisir que c'était pour moi...



(je suis totalement consciente de ma promesse non-tenue ci-dessous avec mes amis anglais. L'interview était pour la radio. Elle a été montée en rien que 7 heures, elle a été diffusée en rien que 4 min 50.
Et y'a des chances qu'elle se retrouve au final par ici à l'écrit. A moins que ce ne soit qu'un vague aperçu de leur si british-attitude...)

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