Brèves instantanées [Edité, tard]

Un de mes profs n'est jamais venu à son partiel.
Hier, au parc de la Pépinière, ça sentait le monoï.
Quand on demande à C. pourquoi sur la photo elle a de la boue sur la joue, elle répond le plus naturellement du monde "parce que je venais de me rouler par terre".
La crêpe de 7 heures du soir est toujours la meilleure.
Aujourd'hui ça sent la pluie.
J'ai découvert des relations prof-élèves assez étranges.
Et ça y est notre promo possède des potins.
J'ai découvert l'utilité de ma boîte aux lettres.
P. a décidé qu'il fallait qu'on soit plus amis.
Le portrait que je devais rédiger en journalisme ce matin, s'est transformé en lettre d'amour.
Il m'a dit que j'étais pimpante et j'ai replongé.
Mauvaise idée. Il va me falloir une cure de désintox'.
J'en ai sermonné certains sur des choses que je suis en train de faire moi-même.
Pas besoin de talons pour avoir mal aux pieds suite au marathon photo.
J'ai raté une offre de macaron à déguster sur la place Stan.
Claire a décidé d'établir un listing des meilleures crèmes brûlées de Nancy.
On a évoqué comme 2 petits vieux nos souvenirs de Bucarest.
Ma marinière vintage doit avoir des pouvoirs magiques.
J'ai mal à la mâchoire à force de sourire pour distribuer notre guide.
C'est toujours quand on commence à bien connaître les gens qu'on doit les quitter.
Y'a des soirs où on rate tout.
L'année prochaine, j'aurai un prof qui m'impressionne tellement que je pense que je ne réussirai pas à produire une phrase entière devant lui.
Aujourd'hui, samedi, j'ai 5 heures de partiels.
Et après je suis en vacances.
Je ne sais pas ce que je vais faire de mes 3 mois.
Je n'ai pas fait de projets plus loin que la semaine prochaine.
Dans 10 jours, ça fera un an que je suis partie en Roumanie. On ne s'en débarrasse pas comme ça.

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Faites votre propre puzzle

Petite période de moral gris/noir. Suite à quelques jours un peu difficiles.
Mais au lieu de m'étendre sur ces problèmes, je préfère vous parler de ce qui me les fait oublier et remonte fortement mon petit moral. Quelques pièces du puzzle.

Depuis quelques temps, je dévore tout un tas de films. Très différents les uns des autres.
Juste un petit panorama.

Commençons tout d'abord (donc par la fin en fait) avec celui qui m'a fait repartir du bon pied. Et oui, il fallait que je le retrouve le héros de mon enfance. Indiana Jones.
Alors aux critiques mauvaises langues, je leurs dirais : oui il y a des incohérences, oui parfois Spielberg et Lucas partent dans des délires assez étranges, oui Harrison a un peu vieilli physiquement, mais... et alors? Ça fait tellement de bien de retrouver le personnage et son caractère, qui lui n'a pas changé.
Il s'agit donc de papy Indy au pays du rock'n roll et des extraterrestres.

Pour ce qui est de la suite, c'est un pot-pourri. Un melting pot. Du mélo au film engagé. Du petit film sans moyen à la grande machine hollywoodienne. De mon film préféré à celui que je ne regarde que pour me détendre les neurones. Du film destiné aux enfants à celui aux scènes plutôt crues.
C'est le bonheur du cinéma, il suffit de choisir. Et il y a toujours le choix.

J'adore sortir des photos des films eux-mêmes (pour faire croire à ma culture cinématographique, j'aurais pu appeler la chose par son nom : un photogramme).
Elles développent alors une esthétique à elles toutes seules. Rechercher celle qui n'a pas été utilisé milles et une fois pour illustrer le film dans les médias. Et celle qui pourrait le plus le refléter.
Une fois ensemble, ça ressemble à un joli puzzle. Et quand il s'agit de films que vous appréciez, ça vous reflète un peu.
Alors ne vous étonnez pas que je vous aie dégainé la dose de photos.

J'ai hésité à préciser les titres et les réalisateurs. Est-ce que ça ne gâcherai pas tout? Vous en reconnaitrez surement certains, d'autres pas du tout.

Sachez seulement qu'on y trouve:
le voyage initiatique de deux adolescents dans le Mexique contemporain, une esquisse de la bourgeoisie anglaise sarcastique à souhait, une chronique sociale colombienne, une fantaisie visuelle et esthétique aux bons sentiments plutôt banals, un autre délire visuel pour enfants avec deux très bons acteurs, un dessin-animé engagé adapté d'une BD, un bon film d'aventures sur les indiens comme je les aime, un esthétisme hong-kongais transposé aux Etats-Unis comportant un des plus beaux baisers de cinéma, une dissection crue des relations de couples, une scène d'ouverture à vous filer des frissons, une découverte de le vie bien méconnue d'un personnage tellement important, des relents tziganes, une histoire à trois en musique, une histoire à plusieurs qui finit seul et un fabuleux tour de passe-passe.

J'ai eu pitié de vous, je les ai mis dans l'ordre.
Sachez aussi que s'y cache 3 de mes acteurs préférés, 2 pour les actrices, 5 réalisateurs que j'adule et un de mes films préférés.

Une bonne partie de mon panthéon en fait.
Allez chercher bien. Y'en a bien un qui vous fait rêver dans le tas?

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Mon style est terrifiant

En fait j'ai pas ramé pour écrire l'article. J'ai coulé plutôt.

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Bettina Rheims

Je rame totalement dans l'écriture d'un article sur une institution de l'université qui ne me passionne pas des masses.
(je ne la cite pas directement car le responsable que je viens d'interviewer, à u
ne heure bien trop matinale, me semble être accro d'internet, il serait dommage qu'il tombe sur ces quelques lignes...)

Je pense donc carrément à une nouvelle orientation de carrière.

Plus tard, je veux faire Bettina Rheims. Photographe française.
Pour son exploration photographique moderne du monde de la mode et des femmes.
Les poses surprenantes de ses mannequins.
Son côté pop avec ses couleurs.
Son mélange de célébrités et d'anonymes.
Sa provocation en demie-teinte.
Sa mise en scène étudiée.
Sa façon de désacraliser le corps féminin en lui donnant un petit côté érotique. Son style identifiable.
Ses beaux portraits de femmes chinoises.
Bon, certes, j'aurai fait le portrait présidentiel de Chirac, mais il faut savoir faire des sacrifices.



Mais j'aurai aussi revisité la Cène et participé à la nouvelle publication de RSF pour militer contre l'emprisonnement de nombreux journalistes à travers le monde.

Vraiment ça me tente bien.
Ou alors je fais Scarlett Johansson...
J'hésite.


(sinon, louchez un peu vers votre droite, y'a encore des nouveaux liens à explorer...
dont un petit clin d'œil à lecteur identifié qui a l'œil et en ferme régulièrement un derrière son appareil )

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