Faites votre propre puzzle

Petite période de moral gris/noir. Suite à quelques jours un peu difficiles.
Mais au lieu de m'étendre sur ces problèmes, je préfère vous parler de ce qui me les fait oublier et remonte fortement mon petit moral. Quelques pièces du puzzle.

Depuis quelques temps, je dévore tout un tas de films. Très différents les uns des autres.
Juste un petit panorama.

Commençons tout d'abord (donc par la fin en fait) avec celui qui m'a fait repartir du bon pied. Et oui, il fallait que je le retrouve le héros de mon enfance. Indiana Jones.
Alors aux critiques mauvaises langues, je leurs dirais : oui il y a des incohérences, oui parfois Spielberg et Lucas partent dans des délires assez étranges, oui Harrison a un peu vieilli physiquement, mais... et alors? Ça fait tellement de bien de retrouver le personnage et son caractère, qui lui n'a pas changé.
Il s'agit donc de papy Indy au pays du rock'n roll et des extraterrestres.

Pour ce qui est de la suite, c'est un pot-pourri. Un melting pot. Du mélo au film engagé. Du petit film sans moyen à la grande machine hollywoodienne. De mon film préféré à celui que je ne regarde que pour me détendre les neurones. Du film destiné aux enfants à celui aux scènes plutôt crues.
C'est le bonheur du cinéma, il suffit de choisir. Et il y a toujours le choix.

J'adore sortir des photos des films eux-mêmes (pour faire croire à ma culture cinématographique, j'aurais pu appeler la chose par son nom : un photogramme).
Elles développent alors une esthétique à elles toutes seules. Rechercher celle qui n'a pas été utilisé milles et une fois pour illustrer le film dans les médias. Et celle qui pourrait le plus le refléter.
Une fois ensemble, ça ressemble à un joli puzzle. Et quand il s'agit de films que vous appréciez, ça vous reflète un peu.
Alors ne vous étonnez pas que je vous aie dégainé la dose de photos.

J'ai hésité à préciser les titres et les réalisateurs. Est-ce que ça ne gâcherai pas tout? Vous en reconnaitrez surement certains, d'autres pas du tout.

Sachez seulement qu'on y trouve:
le voyage initiatique de deux adolescents dans le Mexique contemporain, une esquisse de la bourgeoisie anglaise sarcastique à souhait, une chronique sociale colombienne, une fantaisie visuelle et esthétique aux bons sentiments plutôt banals, un autre délire visuel pour enfants avec deux très bons acteurs, un dessin-animé engagé adapté d'une BD, un bon film d'aventures sur les indiens comme je les aime, un esthétisme hong-kongais transposé aux Etats-Unis comportant un des plus beaux baisers de cinéma, une dissection crue des relations de couples, une scène d'ouverture à vous filer des frissons, une découverte de le vie bien méconnue d'un personnage tellement important, des relents tziganes, une histoire à trois en musique, une histoire à plusieurs qui finit seul et un fabuleux tour de passe-passe.

J'ai eu pitié de vous, je les ai mis dans l'ordre.
Sachez aussi que s'y cache 3 de mes acteurs préférés, 2 pour les actrices, 5 réalisateurs que j'adule et un de mes films préférés.

Une bonne partie de mon panthéon en fait.
Allez chercher bien. Y'en a bien un qui vous fait rêver dans le tas?

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4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

J'ai adoré cet article qui reflète une part de ce que j'aime, un de ces puzzles dont d'autres s'effraieraient et qui pourtant me séduit terriblement.

Merci pour ce beau moment :)

jeudi, 22 mai, 2008  
Blogger Unknown said...

Tiens c'est drôle, j'avais totalement oublié l'existence du tout dernier.

Par contre je suis totalement d'accord sur Indiana Jones, ça fait du bien de lire enfin un avis qu'on partage!
(Bon même si j'avoue que l'image finale avec le chapeau qui vole aux pieds de Shia m'a fait bondir de mon siège. Il est hors de question que le héros de Transformers remplace Harrison Ford.)

vendredi, 23 mai, 2008  
Blogger Alix* said...

A Princesse,

De rien voyons!
Je crois qu'il en manque quelques uns que j'ai vu récemment mais je me suis un peu retenue justement pour ne pas en effrayer.
En as tu vu beaucoup de la liste?

Bizz


A Sarah,

Totalement oublié l'existence du Prestige? Comment ça?

Rhaa moi, rien que voir apparaitre le logo LucasFilm en vert sur l'écran au tout début me transcende totalement (m'en faut pas beaucoup hein...) alors il aurait pu lui arriver n'importe quoi à Henry Jones Jr que j'aurai été conquise! C'est vrai que ça commence être blasant tout ces avis de sceptiques...
Et puis non, Shia a intérêt de se contenter de jouer du couteau, il ne passera pas au fouet! (et puis Shia Labeouf c'est quand même vachement moins glamour!)

vendredi, 23 mai, 2008  
Blogger Unknown said...

J'sais pas, j'avais simplement oublié avoir vu et apprécié ce film... (Ça arrive. Rarement, mais ça arrive) (et pourtant y'a Hugh Jackman, mais bon)

J'avoue être beaucoup plus sensible aux charmes du "Our feature presentation"... C'est limite orgasmique ce truc.

lundi, 26 mai, 2008  

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