Nouveau chemin (coréen)

Si vous me cherchez, (oui car je vois qu'il y a encore pas mal de monde par ici)...

Je raconte désormais mes aventures coréennes ici : http://ye-koreaa.blogspot.fr/

A très vite ! ;)



Outch

Je suis (très) absente, je sais.

Mais je suis toujours dans ce coin là et nouvelle initiée dans ce recoin ici...

Un chic article

Je lui ai dit que c'était agréable d'être décrite par quelqu'un d'extérieur avec des chouettes mots.
C'est sur, c'est vraiment Une Chic Fille...

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Mes nouveaux amis, les Late Of The Pier


Je vous les avez promis (depuis longtemps, certes...) mais les voila...
Ma petite rencontre avec les Late Of The Pier.

C'est étrange l'Autre Canal vide. Les couloirs rouges sont désertiques.

Normal, il est 15h30 et les spectateurs ne viendront pas avant 21h acclamer les Late Of The Pier et les autres noms de la scène de l'électronique.

Et pour l'occasion, nous passons par la porte de derrière. Celle que l'on n'avait jamais remarqué auparavant. A l'étage, l'ambiance est beaucoup moins calme. Des gens s'affolent dans tous les sens et des journalistes attendent assis, bien disciplinés. On nous informe que le groupe des quatre anglais a été divisé en deux et répartis en des loges différentes.

Après quelques minutes à regarder nos pieds en tentant d'améliorer notre accent anglais, à nous la loge de droite. Des vêtements éparpillés partout, des boites de gâteaux entamées, on se croirait dans la chambre d'un adolescent. Il faut dire que les compères n'ont pas encore atteint la vingtaine! Et au milieu, Andrew et Samuel nous adressent de grands sourires. Le premier, les cheveux longs en bataille, habillé d'un étrange pantalon qui fera l'objet de railleries, est affaissé sur un des canapés. Il n'arrêtera jamais de bouger, se levant, s'asseyant, accompagnant ses propos de gesticulation. Samuel, lui, est assis bien droit, les jambes croisées, penché vers nous. On sent que sa coupe de cheveux a fait l'objet d'une attention toute particulière et d'ailleurs une brosse sera détectée un peu plus loin dans la pièce. Son attitude, très digne, malgré ses piques d'humour, restera la même durant 35 minutes. La rigueur anglaise peut-être.

Les questions s'enchaînent bien. On sent néanmoins qu'ils commencent à se lasser de ce jeu de vérité, nous sommes les dernières à passer. Et leurs réponses se font alors de moins en moins sérieuses, et nos questions de plus en plus détendues. Notre accent les fait rire. Les mots ne semblent pas les même dans notre bouche et dans la leur. Ils nous improvisent professeurs de français et traductrices de boite à gâteaux. On sait jamais si un des deux est allergique à un des composants.

Leur manager fait des aller-retours. La présence de cet homme à la

carrure plutôt impressionnante nous met un peu mal à l'aise au début. Nous rappelant ainsi le sérieux de l'exercice de l'interview. Surtout que cela fait maintenant plus de vingt minutes que nous sommes là. Nos prédécesseurs étaient ressortis au bout d'un quart d'heure.

Andrew nous parle de son admiration pour le groupe Metronomy et de ses inspirations musicales lorsque rentrent Ross et Potter. Les deux autres membres du groupe ne semblent alors pas le moins du monde se rendre compte de notre présence. Le premier se plonge dans un magazine tandis que l'autre part se laver les dents. La scène devient de plus en plus surréaliste alors qu'Andrew enchaine sur son rêve de la nuit dernière.

Au final, nous serons restées avec eux plus de trente-cinq minutes et parties de notre plein gré. Un peu gênées et un peu respectueuses. De leur manque de sommeil et de leur trac. Avec un peu plus d'audace, qui sait, dans leur excès permanent, peut-être nous auraient-ils invité à partager leur repas.

Ross aurait terminé de défiler dans ses plus belles tenues, Potter aurait continuer de nous commenter l'actualité récente. Nous aurions élargie notre culture musicale à coup de références d'Andrew et Sam aurait pu nous détailler ses peurs pour l'avenir du groupe.

Et l'enregistreur aurait continué à tourner...


Tant pis, nous retrouverons nos nouveaux amis sur scène...


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Le bonheur des statistiques

Mes amis, ceci est un grand jour : je passe à la postérité!
Je suis cité sur Wikipédia!
Enfin ce blog est cité sur Wikipédia!

Et même que c'est à propos de mon article sur Micky Green.
Micky 'Barbie Hotesse de l'air' Green.
Et pourquoi donc sur Wikipédia?
Euuh... Hum.
Dans l'article sur les mini-jupes...
Si, si regardez la note 87 en bas de page.


Je vous avez dit... la consécration.
Quoi?


Edit : 2e consécration en fait : je suis aussi ici, dans Androgynie et Médiaculture quand même

(j'me moque, j'me moque, mais je me drape un peu dans ma fierté la tout de suite quand même)

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Le problème avec l'été


Toutes les saisons sont finies.

Genre (faudrait que j'arrête cette expression quand même un jour) tu passes toute une année avec des elles, à attendre fébrilement derrière ton ordinateur qu'un nouvel épisode sorte, qu'un gentil internaute daigne poster un sous-titre (bien que, par désespoir certain, parfois, tu te tentes de regarder en version original, si, si!), tu maudis tout événement américain comme le superbowl par exemple, faisant disparaître les programmes pendant quelques semaines.

Toutes les séries sont en suspend. 3 à 4 mois de pause.
Mais moi je veux savoir où elle se trouve dans l'amphi leur mère.
Je veux savoir si la mariée sortira vivante de l'ascenseur.
Par quelle stratagème elle les suivra jusqu'à l'université.
Si 5 ans s'écouleront à nouveau.


Mais non, on m'a planté là.

Alors je Lui ai demandé ce que je pourrais regardé maintenant. J'ai bien quelques idées certes, mais rien qui ne me convaincs au point de me ruer toute de suite dessus.
Mais il ne m'a proposé que des séries animées. Des séries que j'aime bien en plus, j'en ai déjà regardé pas mal d'épisodes. Mais je m'interrompais toujours. Et je revenais aux personnages en chair et en os. Rien à faire.

Comme s'il me manquait des repères. Des points d'identification.
Les parallèles sont plus difficiles à faire.
Rien à dire, je dois chercher quelque chose auprès d'eux en leur demandant de revenir toutes les semaines.


(Sarah, si tu lis ces petites lignes, saches que tu es un des très rare errant en ces lieux... Mais c'est chouette)

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C'est presque comme du karaoké, j'voudrais les répéter après...


On m'a dit plein de trucs aujourd'hui.

V., pour qui j'ai rédigé des ébauches et à qui j'ai corrigé les fautes de lettres de motivation et autres blabla-pseudo-professionnels, m'a demandé "Mais où as tu appris à écrire comme ça? J'voudrais bien savoir moi aussi!"
J'ai été flattée mais je n'ai pas pu lui répondre. Où j'ai appris? Je ne sais. Ses lettres me semblaient faciles à rédiger. V. je commence à la connaître. Je sais ce qu'elle veut, ses ambitions, son caractère. Les mots arrivaient tous seuls et tombaient bien sur la page
Mais mes lettres par contre, celles qui parlent de moi, sont remplies de mots qui me semblent plus faibles.

A table, alors qu'on parlait des concours de journalisme, concours que je ne passerai que l'année prochaine, Y. a déclaré avec conviction : "D'façon, tu ne peux pas, ne pas les avoir. Toi tu les auras!"
J'ai été flattée et je n'avais plus rien à dire. C'était de la pure conviction spontanée. Ca m'a impressionné qu'il en soit si sur. Lui qui a passé le concours.

Lors d'une chouette rencontre, une certaine Marie m'a parlé de mon rapport aux vêtements. Bien que j'ai eu l'impression de ne pas arrêter de parler de moi alors que j'aurai eu tout un tas de trucs à lui demander, elle m'a sorti une "vérité" qui m'avait échappé : "En fait, avec les fringues, t'as un rapport presque artistique"
C'est bête, j'y avais jamais pensé. Et c'est vrai, y'a de ça. Pas forcément dans ma façon de m'habiller (en fait même pas du tout). Dans cette culture du fringue qui vient de loin seulement accroché chez moi, dans la photo de mode...


C'est étrange ce genre de propos.
Et c'est génial à la fois.
Parce que je ne serai pas la première à dire que c'est grâce aux regards des autres que parfois ça fait tilt.

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How long?

Aujourd'hui j'ai eu envie d'écrire. Pour ne pas dire grand chose en fait. Même rien de particulier.

Juste que cette petite zone d'écriture cultivée me manque. Que de me donner du mal pour réaliser un truc me semble important en ce moment.

Peut-être à cause de cette période d'inactivité de ces derniers temps. Où, je l'avoue, j'ai pas foutu grand chose de mes dix doigts. Où mon moral a forcément suivi.
Ca doit être alors une recherche de nouveau départ. Un nouveau départ en revenant sur d'anciennes terres, mais avec quelques idées nouvelles quand même.

Bob Dylan chante dans mes oreilles et j'ai envie de voyages, de rencontres et de trucs inattendus. Au final, ça dépend que de moi car tout n'arrive pas tout seul.

On est passé à Tom McRae (c'est quand qu'il nous fait un nouveau CD celui-là d'ailleurs?) et je me dis qu'il est temps de prendre les choses en main.
J'ai écris cette année bien sur. Sur des sujets qui ne me fascinaient pas forcément d'ailleurs. Mais jamais avec cette liberté. J'ai écris cette année et je me suis rendu compte du plaisir que c'était pour moi...



(je suis totalement consciente de ma promesse non-tenue ci-dessous avec mes amis anglais. L'interview était pour la radio. Elle a été montée en rien que 7 heures, elle a été diffusée en rien que 4 min 50.
Et y'a des chances qu'elle se retrouve au final par ici à l'écrit. A moins que ce ne soit qu'un vague aperçu de leur si british-attitude...)

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