C'est là et ça ne lache pas

Face à une fiction de mauvaise qualité, Truffaut conseillait d'enlever la couleur pour découvrir qu'en noir et blanc elle devient plus intérressante.
J'aime cette idée.
Les couleurs sont, bien evidemment, indispensables, ne voir qu'en noir et blanc doit être lassant. Mais il fait ressortir des choses presque invisibles autrement.
Trouver un petit côté années 40, un petit coté jazzy, un contraste...
Essayer de copier toutes ces photos que l'on regarde avec les yeux ecarquillés et beaucoup d'envie. "Si je pouvais faire pareil..."
Ou ces reportages photos en noir et blanc où on se demande comment des sujets aussi terribles peuvent donner des photos quand même si esthétiques.
Celles dont on s'en veut presque de dire qu'elles sont belles.
Lors de mon stage chez le photographe, je me le suis confirmé à moi-même, j'en suis sure maintenant, c'est avec les images que je veux travailler. Encore mieux s'il agit des miennes. Et tant pis si pendant quelques années je dois galoper derrière comme je l'ai fait pendant quelques jours, les nombreuses sacoches sur les épaules et dans les bras.
C'est ce que je me suis dit que ce fut fini: "Oui je suis même prête à porter les sacoches au début s'il le faut, prête à n'être là que pour regarder, pour faire sourire le modèle ou passer un objectif."
Cette envie grandit. Pas comme celles qui finissent par s'atténuer et puis disparaître. Elle se développe, se nourrit par ci par là, se cultive. Elle jalouse certaines personnes, fait douter, fait rêver, rend parfois fière puis honteuse, parait impossible et tout d'un coup parfaitement accessible comme s'il suffisait juste d'une bonne dose de culot et de volonté.
Et elle fait peur aussi.
Pouvoir conjuguer voyage et photo, rencontres et photo, travail et photo, c'est con mais ça fera tellement de bien.
Photos: une partie de ceux que j'aime tant.
-Jean-Philippe Charbonnier: Juliette Gréco et Miles Davies
- Gilles Caron :Vietnâm War
-Jeanloup Sieff: photo de mode avec Hitchcock
-Chris Rainier: photojournalisme, touareg

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Juste deux jours


Chez Thomas, il y a des couleurs partout.
Chez Thomas, même les bols dans le lave-vaisselle sont rangés harmonieusement, alternant bols verts et bols roses. Même pas fait exprès qu'il a répondu.
Chez Thomas, il y a un sucre d'orge géant planté dans le jardin qui ne pèse rien.
Chez Thomas, un chat mange en s'arrachant les dents.
Chez Thomas, les Grandes Vacances sont arrivées avec un peu d'avance, on reste toute la journée sur la terrasse.
Chez Thomas, j'ai pris des couleurs, comme en été.
Chez Thomas, il y a eu des airs de collocation, même s'il veut jamais qu'on l'aide.
Chez Thomas, il y a des bons films et aussi des 'Fashion Victime' ou des 'Foons'.
Chez Thomas passe des grands tubes musicaux de Disney en allemand (les nains de Blanche-Neige façon 'chanson à bière' ça fait un choc!)
Chez Thomas, le pain s'enduit de pâte à tartiner au chamallow, la salade regorge de surprise, les pépites de chocolat sont plus grosses que les cookies et la glace se distribue par boules immenses quand on ne mange pas les cornets natures.


Autour de chez Thomas, il y a plein d'endroits photographiables pour mon projet d'Art plastique. Je vous fait d'ailleurs cadeaux de quelques unes...^^

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Trouver la bonne porte


Envie de rires, d'audace, de joie de vivre, d'optimisme. On en aura besoin dans les mois et les semaines à venir.
Envie de vous faire rire, de vous changer les idées, de vous donner des petits bouts d'optimisme tant que j'en ai.
Je me suis dit la dernière fois que les optimistes étaient ceux qui mettaient dans leur sac des lunettes de soleil au lieu d'un parapluie avant de sortir.
Ca se vérifie!

Envie de rencontrer des nouvelles façons de vivre, des nouveaux paysages. Quand j'étais petite je voulais être exploratrice (un trop grand visionnage d' Indiana Jones!) Je m'imaginais découvrant des peuples encore inconnus et je finissait par vivre avec eux. Maintenant je me contenterai de peuples déjà découverts mais toujours autant cette envie de voyage et de rencontres.
C'est ce besoin d'ailleurs, cette peur qu'ici tout s'assèche, juste une évasion.

Envie de m'engager pour quelque chose, comme se rechercher une utilité. Envie de m'engager pour eux sûrement.
Depuis petite, je vois ma mère s'engager pour le Tibet, ça doit venir de là...

Envie de fin de journée où la chaleur est trop intense, où la seule solution est de s'allonger sous une fenêtre ouverte pour capter quelques souffles presques frais.
Envie de m'allonger la fenêtre ouverte et de laisser les notes de musique envahir tout le voisinage.

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