Décalage horaire cannois 1

J'ai bien pensé que la petite dose de glamour de la note précédente vous avez laissé sur votre fin.

Alors j'ai réglé ma montre sur l'heure de Cannes (bien que le décalage horaire ne soit pas énorme me direz-vous...) et laissé dans un coin la rhétorique, l'expressionnisme allemand, le cinéma soviétique des années 20 ou encore les changements s'imposant dans le paysage du journalisme ces dernières années...
Parce que même les plus blasé(e)s d'entre nous ont besoin de leur dose de paillettes. Que certains ont déjà monté les marches l'année dernière et ont été pendant quelques jours en photo sur la page d'accueil du site du Festival. Que certaines ont joué les starlettes cette année sur le tapis rouge en Ouverture dans une robe H&M qui a fait bavé d'envie Misha Barton. Et que certains sont coincé dans leurs partiels chaque année à cette époque...

On commence par une petite série de 33 autoportraits de stars réalisés pour un magazine français. J'aime comment différents mediums sont utilisés. Pas toujours la facilité de la photo frontale. Certaines ont l'air vraiment réfléchies et abouties.

(dans l'ordre Clémence Poésy, Marc Jacob, Juliette Binoche, Jeanne Moreau, Isabelle Carré, Audrey Tautou)


Pour ce qui est des photos officielles de Cannes, effectivement certaines ont attiré mon attention.

Tout d'abord, celles du photocall avec Dustin Hoffman à cause de l'humour dont il fait preuve. Il y a une grande part de lui qui ressemble à ses personnages. Et celle-ci nous prouve que tous les photographes aux gros objectifs ne sont pas assoiffés de sang et de flashs (et qu'une petite partie d'entre eux sont en tongs...) Un joyeux bordel.

Et puis celle d'Harrison Ford, hier sur la plage. Encore une fois un petit côté coulisse qui me plait bien. Le photographe ne s'est pas contenté de le prendre en photo lui, il a pris les caméras. Une petite mise en abîme que j'affectionne. Et lui qui regarde et pas elle. Sous un parapluie presque surréaliste.

En attendant un nouveau tour de montre, je vous laisse comme devoir (de vacances) de découvrir l'album de Scarlett Johansson. Parce que en plus il est bien et que c'est des reprises de Tom Waits!

Appât cannois

Nan, mais comment veulent-ils que je révise s'ils me mettent Gael Garcia Bernal à la télévision sur un tapis rouge?...
C'en est trop pour ma faible volonté et mon sérieux en a pris un large coup.

Image : Flickr

Et je ne vous parle même pas d'Indiana, Edouard, Matthieu, Emir, Clint, Steven, Louis, Atom, Wim, Sergio, Marjane, Sean, Alfonso, Natalie et les autres...
(notez que deux femmes ont réussi à se glisser dans la liste)


C'est pas du sadisme ça franchement?
Allez je fais une pause entre "Paris révolutionnaire, février 1948: spleen et Art du refoulement" et "Art du roman et Art de jouir"

Je pense aussi aller jeter des coups d'œil réguliers aux photos du Festival. Si je flashe sur quelque chose, promis, je vous en informe!

Entre deux partiels partiellement révisés

Hier j'ai vu un documentaire sur une communauté de moines-danseurs indiens.

Ils aiment passer du temps l'un à côté de l'autre. A ne rien faire de particulier.
Ne possèdant rien, la plus belle chose qu'ils peuvent offrir à l'autre c'est leur présence.