Parait que j'ai peur de l'immobilisme

J'ai failli embrasser le facteur hier.
C'est parce qu'il est arrivé avec mon tout nouvel objectif, hein. Pas qu'il soit particulièrement attirant.

Je me berce de soul. A cause de Lui.
J'ai découvert de nouveaux personnages d'écrans grâce à une véritable princesse. (ça fait deux belles rencontres d'un coup) J'aime l'idée qu'ils vont commencer à s'accrocher à moi. Une nouvelle série.


J'ai croisé des destins cinématographiques. Ceux de la monarchie anglaise avec un journaliste anglais des années 30.
Vous commencez à savoir que je me fais totalement avoir à chaque histoire vraie. Même si j'ai totalement conscience de la part d'invention qui s'y trouve.

The Other Boleyn Girl
de Justin Chadwick et Les Orphelins de Huang Shi de Roger Spottiswood.

Deux scénarii classiques mais efficaces.
Un bout de l'histoire de la monarchie anglaise. Henry VIII, les manigances d'Anne Boleyn et sa fin bien connue, la rupture avec l'Eglise catholique.
Les horreurs de la guerre sino-japonaise. Les massacres de Nankin, George Hogg et sa longue marche à travers la Chine accompagné.
Un casting merveilleusement féminin d'un côté et une jolie merveille masculine de l'autre.

Ce qui est agréable avec ces fresques historiques, c'est le désir que vous avez d'en savoir plus à la sortie.
Qui était vraiment George Hogg? Comment est-il arrivé là?...
Qui a succédé à Henry VIII? Anne Boleyn était elle aussi manipulatrice?...

C'est le merveilleux du cinéma. Vous développez votre goût cinématographique en refaisant l'histoire, découvrant un nouvel artiste, tombant en admiration pour un musicien...
Tout est en un.
Comment croyez-vous que j'ai eu ma révélation pour Ray Charles par exemple?

La musique va d'ailleurs être bien présente dans les jours à venir, mais du coup, moi un peu moins.
Préparation de la soirée organisée à Nancy pour l'association à l'occasion de la Fête de la Musique. C'est un truc de famille, organiser les soirées des autres, m'a dit mon cousin.
(si vous êtes sur Nancy ce soir là, passez me dire bonjour, rue du Maure Qui Trompe. Et même que de 20h à 22h je suis derrière le bar...)

Comme ça promet un joli marathon, je vais faire des réserves d'inactivités. Enfin pas trop longtemps non plus. Juste celui de rattraper mon retard en magazine. Ou avancer dans le dernier RUFIN.

Et puis faut avouer que j'ai un peu mal dormi cette nuit. Il était pas là.

Libellés :

Retour à mes classiques


"Tu dis 'jamais' comme si tu disais 'toujours'."

L'Amant de La Chine Du Nord de Marguerite DURAS

Libellés :

"Long Nights"

"Tu as l'air d'une survivante!" m'a dit P. en me voyant arriver ce matin.
Et il n'avait pas totalement tort.
Ça allait peut-être avec le fait qu'il m'avait dit trois jours auparavant que j'étais rock'n roll... (comment le prendre?)

Alors, oui j'ai fait la survivante toute la journée du dimanche. Mais ça m'apprendra à répondre "N'importe!" vers deux heure du matin quand V. m'a demandé ce que je voulais boire. Bah, oui c'est pas très malin vous en conviendrez.

Une dépendaison de crémaillère samedi soir. C'est le nouveau concept, on la pend et on la dépend aussi maintenant.
Invitée dans cet immense appartement que j'ai découvert enfin de compte il y a peu de temps. De ce parquet usé et de ces détails dont il regorgeait.
Et ses quatre occupants aussi.

Une première visite, pour m'héberger, qui en a amené d'autres. Et pas mal de souvenirs s'y sont incrustés.

J'ai hésité à y aller samedi soir.
Des relations étranges avec un de ses habitants. Relations que je ne regrette pas au final.
Puis les départs et moi...
Mais j'ai bien fait d'y aller.

Je suis repassé à l'appartement aujourd'hui. Pour reprendre quelque chose que j'avais oublié. (vous savez ce qu'on dit sur le fait d'oublier quelque chose quelque part ... )
Il y étaient, là tous les quatre dans un décor quasiment vide. Le parquet savonné et les restes de samedi dans un coin.

Je ne pensais pas que ça me rendrait si nostalgique d'un coup.
Me rendre compte de tout ce qui m'était arrivé en 5 mois.

Libellés :