Guimauvisée

Je l'avoue totalement. Je me plains des enfants mais une fois que je suis avec eux, je m'éclate.

Et retrouver mes chouchous de l'année dernière, de ceux que j'avais accompagné en tant que 'Gentille Animatrice' en classe de découverte.
Ceux après lesquels j'avais couru dans les couloirs du Centre, pour lesquels j'avais affronté les tourbières en VTT (oui vous avez bien lu, moi sur un VTT!), ceux que j'avais ranimé en pleine nuit à la suite d'une crise d'asthme, extirpé de leur combinaison de plongée à la suite d'allergie cutanée, pour lesquels j'avais joué au maitre nageur, préparé un jeu de piste, ceux avec lesquels j'avais rigolé en oubliant presque qu'ils n'étaient qu'en CM1 ou CM2.

Alors j'ai tendance à me guimauviser quand je suis en leur présence.
Et ça a été le cas hier et aujourd'hui lorsque j'ai aidé à l'école pour les manifestations de fin d'année.

Et puis, j'ai pensé à Sarah aussi. Quand on m'a filé l'appareil photo "Aliix, tu peux faire des photos s'il te plaiiit?! Je sais que tu t'en sortiras!"
Une bataille avec les parents d'élèves et leurs appareils photo. Presque aussi terrible que les photographes de concert ceux-la!

Alors je ferais comme si de rien. Comme si je n'avais pas fait la guimauve.
Aucune émotion lors de leur chanson, de leurs fleurs et des leurs compliments.
Non aucune.
Ce ne sont que des enfants bien sur.

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Parlons fille, mais parlons aussi cinéma

Je fais de plus en plus attention aux vêtements des personnages de films. Comment ils les portent, ce que ceux-ci apportent aux personnages et au film, pourquoi ceux-là en particulier.

Ou alors j'ai toujours fait attention, mais je ne le constate que maintenant.

J'ai donc entrepris de retrouver tous ces looks de cinéma qui me sont cultes. Ceux qui restent une référence ou qui se sont incrustés dans mon imaginaire.
Parfois, c'est plus l'ensemble, l'allure du personnage que le vêtement en lui-même.

Je pensais les mettre tous dans un article mais je me suis retrouvé avec finalement une masse assez incroyable alors on va faire en plusieurs fois.

Les looks s'incrusteront entre les autres articles. D'ailleurs si vous en avez à proposer, n'hésitez pas...
Commençons donc.

Jean Seberg dans A Bout de Souffle.

L'exemple même des vêtements qui n'ont rien d'extraordinaires. Mais son allure reste mémorable. Sa coupe de cheveux à la garçonne sur des robes évasées courte rayées. Marinières sur des pantalons. Un look qui semble finalement bien actuel. Et puis ce tee-shirt "New-York Herald Tribune" qui résume tout.
Ce personnage a de toute façon collé à Jean Seberg tout le reste de sa carrière.
Et la dégaine de Belmondo, allumant cigarette sur cigarette, n'est pas mal non plus...


La Jeune Fille (Jane March) de 'L'Amant'


Des vêtements totalement dépareillés. Pourtant elle me fascine avec sa robe trop large tenue par une ceinture, ses chaussures de soirée usées, ses nattes, ses lèvres rouges.
Entre l'enfant fragile et la femme sure d'elle.
Et son chapeau d'homme qui m'a fait acheté mon Panama l'année dernière, je l'avoue.
Cette allure que j'ai repris pour une nouvelle au 1er semestre.

Vanessa Paradis dans 'Atomik Circus'

Un look bien plus rock que les deux premiers. Et une combinaison qui m'est fétiche : la petite robe innocente avec des bottes d'un tout autre style, brutes.
Je trouve qu'il y a difficilement plus irrésistible.
Mais c'est qu'elle les porte bien encore une fois. Un mélange de calme, de je m'en foutisme et de détachement.


(à suivre...)

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Fête de la musique, milieu et fin...

Je les aime ces moments.
Ceux qui auraient pu être pénibles mais qui se transforment en scènes totalement surréalistes. Ce sont généralement de ceux-là dont on se rappelle après coup.

Rangement du bar et des concerts de hier soir.
Rien de pire que de ranger les débris et les restes d'une fête, et pourtant...
Quelques membres de l'assoc' et les musiciens qui récupèrent leur matériel.
Tous dans un état second, résultat de fatigue et de décompression.
Et pourtant...


Quelques mots avec un des DJs. Juste le temps d'apprendre que juste avant cette date il était à Los Angeles (un beau contraste) Ou de me faire un bel historique de la Drum & Bass avec une pointe de son accent américain (vous saviez que ça venait du jazz vous? Ou encore qu'il y avait des samples de musique classique dedans? )

Puis se retrouver à jouer au comptable avec la caisse de hier soir. L'impression de faire une partie de Monopoly.

Nettoyer le sol au jet d'eau, sagement. Jusqu'à ce que ça dégénère en affrontement au milieu de la cave avec G. Trempée, avec la poussière qui colle à la peau.

Aller aux conteneurs de verres. Et jeter une par une plus de 1500 bouteilles dans une chaleur humide. Un ciel contrasté et des chansons de Beatles provenant de la radio de la voiture mise au maximum.

Coincée entre les 2 G. à l'arrière d'un étrange bolide grondant à chaque virage.

S'enrouler dans une bâche de camouflage en pleine rue.

Et puis finir, à 8, dans un petit restaurant à 22H30.
De la bonne fatigue.

Je ne pensais pas passer une si bonne journée en me levant toute à l'heure...

En cadeau, quelques photos de rue de hier soir :



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Je ne ferais plus jamais aucune remarque à un serveur...

Fête de la Musique.
Après 4 heures à faire le service derrière le bar, pour la première fois de ma vie, j'ai fait une overdose de gens.

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