Fête de la musique, milieu et fin...

Je les aime ces moments.
Ceux qui auraient pu être pénibles mais qui se transforment en scènes totalement surréalistes. Ce sont généralement de ceux-là dont on se rappelle après coup.

Rangement du bar et des concerts de hier soir.
Rien de pire que de ranger les débris et les restes d'une fête, et pourtant...
Quelques membres de l'assoc' et les musiciens qui récupèrent leur matériel.
Tous dans un état second, résultat de fatigue et de décompression.
Et pourtant...


Quelques mots avec un des DJs. Juste le temps d'apprendre que juste avant cette date il était à Los Angeles (un beau contraste) Ou de me faire un bel historique de la Drum & Bass avec une pointe de son accent américain (vous saviez que ça venait du jazz vous? Ou encore qu'il y avait des samples de musique classique dedans? )

Puis se retrouver à jouer au comptable avec la caisse de hier soir. L'impression de faire une partie de Monopoly.

Nettoyer le sol au jet d'eau, sagement. Jusqu'à ce que ça dégénère en affrontement au milieu de la cave avec G. Trempée, avec la poussière qui colle à la peau.

Aller aux conteneurs de verres. Et jeter une par une plus de 1500 bouteilles dans une chaleur humide. Un ciel contrasté et des chansons de Beatles provenant de la radio de la voiture mise au maximum.

Coincée entre les 2 G. à l'arrière d'un étrange bolide grondant à chaque virage.

S'enrouler dans une bâche de camouflage en pleine rue.

Et puis finir, à 8, dans un petit restaurant à 22H30.
De la bonne fatigue.

Je ne pensais pas passer une si bonne journée en me levant toute à l'heure...

En cadeau, quelques photos de rue de hier soir :



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