Carnet de Voyage IV- Istanbul


Les yeux de M. pour commencer ce dernier article sur Istanbul. (il en restera encore un sur Bodrum après celui-là)
Oui, je sais ces yeux, on les voit beaucoup. Et alors?...

Dernier jour d'errance à Istanbul. Je parle d'errance vu que le dernier jour, nous nous n'étions fixées aucun but. Juste envie de découvrir la ville. Et avec un peu de chance, des ces quartiers avec moins de touristes.
Et on a plutôt réussi il me semble.
De ces quartiers animés où tout se superpose. Les gens, les voitures, les taxi, les trams, les trottoirs et la route. L'effervescence des grandes villes.
L'air lourd vient se mélanger aux pots d'échappements mais avec une chaleur différente d'une ville comme Paris par exemple.
Les gens se regardent, se sourient. Une très grande ville découpée en tout petits quartiers en fin de compte.


Et puis le dernier soir. La même errance. Marcher dans une ville la nuit.
Tout semblait encore plus magique. Comme si certains éclairage vous rappelez qu'au fond, il s'agit d'une ville sortie des Milles et Une Nuit.

Le long de la mer, un kilomètre de cafés en plein air s'ouvre à nous. Il ne nous a pas fallu longtemps pour penser que ces énormes poufs flashy pourraient très bien nous accueillir. Un tçay (thé turc) et un nargilé plus tard, nous voila en train de scruter la population et l'ambiance autour de nous.
Il s'agit vraiment d'un véritable lieu de rencontre. Tout âges confondus. De ces 3 hommes âgés, une pipe à eau chacun disputant une partie de backgammon et semblent être là depuis des heures, au cadre accroché à son portable.

Et puis nous voila repartie dans Istanbul. Avant de prendre l'avion le lendemain direction Bodrum.
Sans oublier que c'est encore plus photogénique une ville la nuit.



Bonus track, involontaire

Le lendemain, un taxi nous fit traverser, à l'allure normale turque, la ville dans l'autre sens. Et cette fois-ci, les quartiers semblèrent organisés, d'une grande cohérence. Il n'en n'aurai pas pu être autrement finalement.
Arrivée dans l'après-midi au comptoir de la compagnie aérienne.La serviette de plage presque déjà autour du coup et la crème solaire dans une main.
Grand sourire à la gentille dadame habillée tout en bleu. Mais elle ne nous le rend pas. Nous dévisage plutôt.
"Vous êtes surs d'être sur le vol?" Nous confirmons de nouveau de toutes nos dents en lui tendant nos papiers d'internet.
Un grand sourire sadique illumine alors le visage de la dadame en bleu qui nous parut tout d'un coup beaucoup moins sympathique.
"But it's tomorrow!" (oui pour cette phrase, je trouve que la version originale a plus d'impact!)
Décrépitude totale. Effectivement, la date n'est pas la bonne.
Dans une euphorie trop précipitée, nous n'avions pas vérifié le jour. Et plus de place dans un quelconque avion pour le jour même.
Et hop, nous voila repartis dans l'autre sens. Et hop, encore un petit coup de taxi à vomir. Et hop, retour à l'appartement.

Une consolation a alors été nécessaire.
Gavées d'énormes gateaux à la créme et d'un macchiato Caramel!
Pour nous consoler encore un peu, la lumière du lieu a été très propice à une série de photos...
(vous pourrez admirer pour le peine, un magnifique mouvement très l'Oréal de ma chevelure)


Le lendemain, après 5 vérifications de nos billets, nos pieds ont quitté le sol occidental pour quelques temps au profit de celui asiatique.

Direction Bodrum...

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