Appelez la : Micky 'Barbie Hotesse de l'air' Green


(Comme d'habitude, les photos étant maintenant publiées, je peux vous en mettre quelques unes par ici. Et pis, si vous voulez l'intégralité du reportage, c'est par la!)

L'accred est arrivé un peu à la dernière minute. Contente, mais c'est un peu la panique. Chercher un objectif correct que finalement je n'aurai pas. Me demander quels vont être les photographes qui vont essayer de m'envoyer par terre aujourd'hui.

J'arrive dans la salle toute stressée, en plus je suis presque en retard. Oui seulement presque. Je me suis plantée dans les horaires à une demie-heure près.
Du coup je suis toute seule à attendre près de la barrière en m'interrogeant sur le nombre de photographes diaboliques qui vont bientôt surgir.
Mais seulement deux bondissent vers moi. Un que je connais qui me présente le deuxième. LE vétéran des photos de concerts. A ma grande surprise je rentre facilement dans leur conversation.

La première partie: Hal Flavin, des petits jeunes luxembourgeois qui sont surement venus avec leurs groupies dans leur bagage...
Une première partie c'est toujours bien pratique, histoire de se remettre dans l'ambiance et aussi de prendre le temps de se dire que son objectif est vraiment pourri.


Il fait surement plus de 1000 degrés dans la salle.
"Non on peut pas brancher la clim' tout de suite à cause de la fumée!" La fumée qui fait que je ne vois même plus la scène à 2 mètres devant moi?

On débarrasse le premier groupe pour installer Micky Green. Les fans hystériques des luxembourgeois n'en peuvent plus. Je suis presque tentée de leur lancer ma bouteille d'eau plus très fraiche.

Le coup de stress commence. Micky Green. Seulement 3 chansons pour réussir quelque chose.
Elle rentre sur scène avec une micro-jupe qui déclenché évidemment instantanément des cris hystériques.
Pas une ancienne mannequin pour rien. A peine arrivée qu'elle repère tout de suite les photographes au pied de la scène. Et hop, que je te balance une œillade ou un sourire.




Pendant ces 12 minutes environ (oui , évidemment, les 3 premières chansons sont les plus courtes de son répertoire... et celles à la plus moche lumière mais passons...), mon cerveau ne traite plus aucune information à part la gestion de la lumière et du cadrage.
J'aime tellement. Un vide total.

Une fois le concert fini, le vétéran nous paye à boire.
Il a un milliard de choses à raconter. Il pourrait en faire un livre et pourtant il raconte ses anecdotes avec une simplicité sincère et aucune marque de vantardise. La façon dont Keziah Jones lui a cassé un objectif et a voulu se faire pardonner, la bière avec Hendrix, le repas avec Madonna-choriste...
Autant vous dire que j'ai bu chacune de ses paroles. Comme une gamine à qui on raconte un conte de fées.


J'aime ces soirées.
Celles qui se présentent à la dernière minute. Celles que vous ignorez encore le matin en vous levant.
Bucarest n'était fait que de ça.
J'ai retrouvé cette illustration sur le génialissime blog de Margaux Motin.
Alles donc y jetez un coup d'œil ou même un commentaire, ça lui fera plaisir (et moi aussi...)


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Spoiler

Parce que j'aime bien me faire croire que tout un tas de gens attendent impatiemment le moindre de mes articles...

Petit spoiler, comme on dit, du concert de Micky Green (toute en jambes et en hôtesse de l'air)
Pour vous donnez envie de revenir.


Passage Flash

Hou, époque bénie des partiels.
Où les révisions s'empilent, le stress monte.
Où le soleil décide de vous faire croire (un peu) au Printemps), où les possibilités de sorties sont de plus en plus nombreuses.
Quelque chose d'incompatible en gros.

Alors j'essaye néanmoins de concilier les deux.
Révisage intensif agrémenté de pauses.


De toutes façons, il aurait fallu m'attacher pour que je n'aille pas jeter à un coup d'œil à la Biennale Internationale de photographie.

A l'entrée une bourse photo. Environ plus d'une demie-heure à explorer des vieilles photos avec C. Des femmes aux lunettes carrées, des robes aux motifs géométriques, des toiles de fond peintes, des photos de vacances oubliées, de classe, des photos ratées, surexposées...
Comment sont-elles arrivées là?
Coups de cœur et en caler quelques unes au fond de nos sacs.


Plein de choses à dire.
Peu de temps.
Je vais essayer de le prendre prochainement.
Promis.