C. et Khadra

Photo : The Selby
C. m'en avait parlé depuis longtemps de cet auteur. De ce livre.
Et puis enfin elle me l'a prêté. J'ai regardé la couverture, lui ai promis d'en prendre grand soin et je l'ai mis dans mon sac sans l'ouvrir tout de suite, préférant le faire quand je pourrais tout de suite en lire l'intérieur.
"Ce que le jour doit à la nuit" de Yasmina KHADRA. Oran et l'Algérie coloniale.

Et puis j'ai découvert la toute première page où sont écrit quelques mots à la main :
"Pour la belle, la ravissante, la sublime C. Amicalement.
Yasmina Khadra"



Sure que je vais vraiment en prendre grand soin de ce livre. Il me semble prendre encore plus de valeur, d'un coup, en quelques mots.

Je l'ai fini, le livre. Et je vous conseille de faire pareil.
Le 'New York Times' dit de cet auteur qu'il "peut dire l'homme partout où il se trouve.", ses précédents livres ont été acclamé aussi. Et deux sont en adaptations cinématographiques.

"Née d'un besoin de séduire, Oran, c'était d'abord le chiqué. On l'appelait La Ville Américaine, et toutes les fantaisies du monde seyaient à ses états d'âme. Debout, sur une falaise, elle regardait la mer, faussement languissante, rappelant une belle captive guettant du haut de sa tour son prince charmant. Pourtant, Oran ne croyait pas trop au large, ni au prince charmant. Elle regardait la mer juste pour la tenir à distance. Le bonheur était en elle, et tout lui réussissait."

Libellés :