Carnet de voyage II - La Chine - 13 jours

Article en construction mais je vous laisse en voir les fondations, blogspot ne daignant pas accepter toutes mes photos (pour l'instant, car comme dit Claire, je n'ai perdu qu'une bataille et pas la guerre!) Mais bon si vous avez une solution, j'suis preneuse parce que là c'est frustrant!^^



Faire un choix dans les souvenirs, les sensations, les moments. Faire le résumé idéal. Et s'y accrocher pour ne plus rien oublier. Comme les grains de sable qu'on recherche entre les pages d'un bon livre en revenant de vacances.



Je pourrais commencer par vous décrire la sensation de faire du vélo sur des remparts dont on ne distingue pas la fin et qui traversent la ville.




Ou celle de s’asseoir au bord de la fenêtre du 21e étage avec Shanghai à ses pieds.
Ou encore cette sensation de flottement au milieu de ce Club, éblouie par les néons, les couleurs, hypnotisée par les écran, n’entendant que les basses qui résonnent en même temps que le cœur.Cette modernité autour de vous.

Je pourrai continuer par évoquer ces petites filles, certaines se promenant avec des ailes de fées dans le dos, qui vous agrippent et vous demandent de tournoyer avec elles au milieu de la place.



De tous ces gens dans les rues, dans les marchés, de tout ces regards que vous croisez, des regards amusés, surpris, qui vous raccrochent à quelque chose. Des regards qui voudraient vous parler mais qui n’y arrivent pas ou n’osent simplement pas, ou d’autres qui s’interrogent sur la raison de votre présence.

Ces regards que vous ne croisez qu’une fois, durant à peine uneseconde (même pas le temps d’une photo) mais dont l’intensité vous reste.

Je pourrais aussi évoquernotre concours de piments, au milieu d’un restaurant, chacun soutenu par un groupe de chinois.

Si je continuais ainsi je vous parlerai du monde dans les rues, de la sensation d’avancer toujours dans le mauvais courant, les épaules emportées vers l’arrière dans la foule dense. Cette façon qu’ont les chinois de vous bousculez puis de vous sourire et vous accueillir dans le même laps de temps. Ou cette autre façon qu’ils ont de vivre à l’extérieur, de se réunir dans un coin de rue pour jouer au go, ensemble,
Et cette circulation. (« les chinois achètent leur permis de conduire mais ne vous inquiétez pas le chauffeur du bus l’a vraiment passer lui… ») S’accrocher à l’arrière d’un taxi perdu dans les échangeurs de Shanghai à 2 heures du matin et se demander si lui même sait où il vole ainsi.

Ces vélos qui arrivent de toutes part, transportant des choses plus intransportables les unes que les autres. Mais peu importe se raccrocher aux lumières de la ville.
Et les « lumières du soleil levant » qu’ils disent. Ces jeunes femmes assises sur le porte-bagage, s’agrippant à celui qui pédale si vaillamment devant elles.

Et toute cette agitation contrastant si bien avec ce calme dans les jardins, comme s’ils appliquaient le principe du ying et du yang à tout leur univers.


Le silence qui vous entoure comme la végétation autour de vous, celle qui digère votre corps et qui vous laisse sur place, ne voulant plus bouger.
Les chinois bougent au ralenti dans ces parcs. Tôt le matin, on peut les observer du coin de l'oeil en train de faire leur tai-shi, se transformant alors en d’autres végétaux ou animaux peuplant le parc. Et parfois, de la musique surgit de nulle part, des femmes se mettent à danser, des hommes tracent par terre des idéogrammes avec de l’eau.




Et à cette New-yorkaise, avec qui vous êtes coincée au 28e étage au dessus de Shanghai, d’ajouter que même la-bas, chez elle, à New-York ce n’est pas autant le "bazar"...
Un joli "bazar" , tout se mêle parfaitement, les couleurs de vêtements dans les rues, la musique forte, la voix des vendeuses branchées et les vieux quartiers... Cette agitation perpétuelle.



Arrivée à ce moment là, je me sentirais obligée de vous évoquer la Grande Muraille. Pour nous tous seuls. Les marches usées qui manquent de vous assassiner à chaque pas. La brume qui la cache et la révèle. La descente interminable. Et l'histoire de celle qui ne souriait jamais. J'aime la raconter.



Et les rizières. Les gens qui y travaillent. L'impression de changer d'époque. D'un coup, bouleverser l'ordre de ses priorités Et toujours l'immensité au loin.Le contraste, toujours lui, avec la ville grouillante tout près.

C'est normal que certains empereurs furent mégalomanes devant une telle étendue et se firent construire des villes dans la ville telle que La Cité interdite. Ces cités où derrière chaque porte se révéle une nouvelle. Vos pas résonnent de toutes les histoires qui s'y sont déroulées.

Libellés :

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

A mort la technologiiiiiiiie!!!(et elle nécéssaire pour l'homme??je m'entraine pour la philo...^^) allez un peu de courage ma fée sa va marcher!!

samedi, 02 septembre, 2006  
Anonymous Anonyme said...

C'est beau ce que tu décris là , Alix...Anvec les mots et les images. (Que Blogspot dénigre totalement.. comme il a tord de nous priver!)

C'est dans ces moments là, dans ces voyages là, que j'aimerai pouvoir filmer avec les yeux et que lorsqu'on les fermerai, on revivrait tout: les odeurs, les images, les bruits, les sensations... Un procédé beaucoup plus élaboré que le souvenir qui lui à tendance à s'effacer, à se modifier un peu avec le temps.

J'aime beaucoup la premiere image, aussi. :)

dimanche, 03 septembre, 2006  

Enregistrer un commentaire

<< Home