Carnet de voyages I - Cinq jours à Paris

Paris avec Claire fut pendant 5 jours une suite d'instantanés, d'où le fait que les photos s'y collent si bien. J'en ai fait plus de 70 en 5 jours, difficile d'en faire un tri.

C'est une suite d'impressions plus ou moins fortes.

Il y a eu tout d'abord le calme qui vous envahit et le silence qui vous digère petit à petit au Père Lachaise. Ces statues qui paraissent si réelles. Des touristes mais aussi des véritables admirateurs...

Il y a ces nombreuses attentes dans les transports. L'impression qu'à Paris les distances ne sont pas les mêmes. On pourrait passer des heures à se laisser bercer ou porter.

Ce n'est pas vrai que dans le métro, à Paris, les gens ne se regardent jamais. C'est justement incroyable le nombre de regards que vous croisez en un voyage. Les gens ne sont parfois que des simples présences mais il y en a qu'on observe avec plus attention, des petites bribes de conversations, des activités surprenantes.

Quelques fois, ils disparaissent totalement. Vous n'avez plus qu'à vous rappeller comment c'était quand le compartiment était blindé et que vous vous faisiez broyer le pied par votre voisine de droite et déboiter l'épaule par un homme trop pressé de sortir.

Il y a néanmoins des fois où la station de métro la plus proche ressemble à une contrée lointaine. Où vous pieds vous font savoir que ça ne peut continuer comme ça. Dans ces moments là, vous trouvez dans un coin de l'expo sur Godard, au centre Pompidou, un panneau qui semble avoir été mis là juste pour vous narguer.

Et y'a aussi le Paris-Autre. Celui qui fait penser à d'autres capitales. Des paysages New-Yorkais sur les périphéries de Paris.

Un Paris un peu touristique (La défense)

et un autre un peu moins (Les puces de Clignancourt) envahit de musique dans ses cafés et ses rues...

Et puis y'a les trucs les mieux...
Les p'tits moments avec Claire, autour d'un verre, d'un muffin à effrayer une balance, des concerts bons pour les oreilles et le moral. Ou tout simplement affalées toutes les deux par terre devant la TV (pour compenser la culture ingurgitée quotidiennement qu'on disait pour nous donner bonne conscience)

Mais pour cette partie du carnet de voyage, ça sera par ici: Le Beulogue (en cours...)

En tout cas, un grand nombre de ces moments ne se racontent pas, ne peuvent se prendre en photos.

Comment vous raconter la sensation de trinquer avec un Mojito dans les yeux d'un tout Paris illuminé, un soir, au milieu de cris, au sommet d'un immeuble du 7ème étage?

Et puis, je n'ai pas envie de décrire la sensation ressentie lors du concert de Madeleine Peyroux, les pieds dans l'eau, dans une chaleur du soir, dans un décor sortie d'un bouquin d'architecture moderne...

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6 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Oooooooooohh sa donne envie!!! Mais on y retourne bientot ensemble...uhuhuhuh!(juste un allé?pas encore pour cette fois mais qui sait dans quelque années...)

mercredi, 05 juillet, 2006  
Anonymous Anonyme said...

Et voilà, y'a des gens comme ça qui vous dégoutent de ne pas pouvoir voyager un peu :]
C'est vraiment pas juste...
[ ou alors Paris est magique, ou alors ce sont tes photos... ]

En tous cas, c'était sympa ce verre...
Fallait décrocher ce putain de bac pour aller prendre un verre quoi, pfff...

mercredi, 05 juillet, 2006  
Anonymous Anonyme said...

Au plaisir de me perdre encore avec toi dans les méandres de Paris.. de se laisser manger, devorer par la ville...et renaitre autour d'un mojito, d'un starbucks, les pieds dans une fontaine...

mercredi, 05 juillet, 2006  
Anonymous Anonyme said...

Pour faire durer le plaisir, je vais regarder Des Racines et des Ailes sur Paris, ce soir :)

mercredi, 05 juillet, 2006  
Anonymous Anonyme said...

uhuhuhuh!!moi aussi je suis en train de regarder!!!^^(oui oui maman je fais ma valiiiiiiiise!lol)

mercredi, 05 juillet, 2006  
Anonymous Anonyme said...

Pour moi Paris, ce sera la ville de passage... Alors un commentaire juste en passant !

jeudi, 13 juillet, 2006  

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