"Walk the line" qu'il disait

"Que perd-on en traversant une frontière?
On se sent tiraillé à chaque instant:
mélancolique à cause de ce qu'on laisse
et content à la fois à l'idée d'entrer sur des terres nouvelles"

'Carnet de Voyages' de Walter SALLES

Je voulais mettre depuis longtemps cet extrait mais finalement il s'est fait au fil du temps de plus en plus vrai et de circonstances.

En ce moment, tout n'est bien qu'une histoire de frontières.

Frontière entre ce que l'on vient de quitter et ce qui nous attends à la rentrée
Frontière entre ce qu'on attend et ce qui nous arriverai vraiment
Frontière entre nous et les gens qui s'éloignent

Pour l'instant, il me semble que je ne réalise pas vraiment.Ou alors est-ce parce que les frontières sont faites pour être traversées au fond?
On ne prendrai pas le peine de les remarquer si ce n'était pas pour passer au travers.
C'est finalement le plus facile de les traverser.
Le plus dur c'est de le vouloir, de réagir.

L'image est plus claire maintenant.
Cette image, celle qui rode dans ma tête. Celle que je voudrais trouver dans le film parfait. Je me suis toujours dit que, si un jour, je faisais un film, il y aurait cette personne qui court. Elle traverserait toute la ville, en sortirait, traverserait la campagne (les campagnes comme dans les films américains, vides, désertes...) pour retourner de nouveau en ville. Elle courerait juste, sans jamais s'essouffler, ni être gêner par quoi ce soit. La musique derrière serait rythmée, s'accordant sur ses foulées.

Je me demandais d'où pouvais venir cette image.
Je déteste courir.
Et d'où ce personnage peut-il venir comme ça, que fuit-il pour courir ainsi sans relâche?

Finalement je pense que le plus important n'est pas d'où il vient mais plutôt "mais où coure t-il comme ça?"
Il avance, c'est tout.

Tu verras Claire, on fera un petit jogging toutes les deux. En passant, on traversera Nancy, Metz, Nantes, Paris puis tous les endroits qu'on espère, Sao Paulo, Moscou, le Québec, Mars, Londres, New York et encore plus loin.
Si vous voulez courir avec nous, vous êtes les bienvenus à condition d'avoir de bonnes chaussures...

Mais on ne restera pas sur la ligne ("You cannot be serious! I'm not on the line!!")

En attendant, il s'agit sûrement d'un de mes derniers articles avant quelques temps (à moins qu'une poussée d'inspiration débarque).
Je pars la semaine prochaine jusque mi-aout pour franchir la frontière chinoise.
"Ce paysage est un de mes souvenirs les plus marquants." m'a dit Chloé quand je lui ai énuméré les endroits où normalement mes yeux et mes pieds se poseront en Chine.
Quelques jours plus tard, Fabrice confirmait la même chose.


A défaut de pouvoir vous téléphoner, je vous ramenerait un nouveau carnet de voyage...^^

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2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

>.<'
Y'a des fois où j'me dis qu'y'a des gens qui ont vraiment d'la chance...
Quoi qu'il en soit...
Bonnes vacances :)
(reviens nous entière pour la rentrée à la fac quand même)

dimanche, 16 juillet, 2006  
Anonymous Anonyme said...

Avant hier, pour de vrai, je suis allée courir...avec des baskets que je n'avais pas sorti du placard depuis...longtemps.

Et c'est marrant parce que moi aussi j'ai souvent cette image de l'inconnu qui cours à travers des routes desertes entre les champs, dans la ville... en ligne droite. C'est peut etre pour ça que j'aime tant photographier des lignes droites..pour que chacun puisse courir.

J'en reviens à mon jogging... Moi en courant je me voyais être pour une fois, sur cette route, en train de courir sans penser à rien [jusqu'a ce que la fatigue et la soif me prenne..c'est à dire 10minutes plus tard] Mais pendant 10minutes j'étais bien.

Ca me fait penser aussi à Forrest Gump :)

Toutes les destinations que tu énumèrent me plaise :) et je serais heureuse d'y aller avec toi...
Mais on restera sur la ligne...mais une ligne de train..ou de metro... C'est moins fatiguant ;)

dimanche, 16 juillet, 2006  

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